Le réchaud à bois en bivouac.

Le matériel de bivouac.

Pour un bivouac en montagne réussi et pleinement savouré, le réchaud à bois prendra toute son importance, pour différentes raisons :

  • il sera nécessaire de porter le plus léger possible, le nécessaire et pas le superflu,
  • de pouvoir moduler les étapes au rythme de ce que nous offre la montagne : sa faune, ses lumières, son panorama…

En conséquence, le matériel de bivouac sera adapté ; tente, duvet, réchaud…

  • Non volumineux,
  • léger.

Quel réchaud pour cuisiner ?

Avant de choisir le réchaud à bois…
Après plusieurs essais de portage de bouteilles de gaz, des petites, des grandes, des pleines, des entamées… il s’avérait que le poids différait certes, mais jamais le volume.
Que soit la cuisine était prète à l’avance pour n’avoir qu’à réchauffer, mais les plats étaient plus lourds à porter,
soit la nourriture était transportée non cuite, et préparée sur place, mais il fallait donc consommer plus de gaz ; énergie fossile, qui plus est.


 

Le choix du réchaud à bois.

C’est finalement vers le réchaud à bois que je me suis orienté, pour la préparation des repas en bivouac.

  • Ce petit réchaud à bois est pliable, il ne pèse que 240gr, et son volume est plus petit qu’un téléphone portable.
  • Il permet de transporter la nourriture non préparée,
  • il consomme des brindilles de bois ou des pommes de pin, pour un rendement équivalent ou presque au réchaud à gaz. Et si c’était un peu plus long à la cuisson, nous ne sommes pas en bivouac pour faire la course, mais pour profiter du bon temps là-haut. De toute façon, il faut laisser le temps aux duvets de sécher de leur rosée, au soleil levant !
  • Et si le bivouac se situe hors forêt, il est très facile de s’arrêter en cours d’étape, et de faire un atelier « cueillette de petit bois ». Cela ne prend pas de place, surtout si le temps de la pause, on le coupe en petits morceaux.
  • Son utilisation es très fascinante et conviviale !

Il présente néanmoins 2 inconvénients :

  • Dans certaines zones comme dans les parcs et réserves, et à certaines périodes en plein été, la flamme sort un peu trop de son foyer, alors il faut être très prudent.
  • Si le bois est vraiment mouillé, comme ce fût le cas cet hiver, le temps d’allumage est plus long. Ceci dit, une fois démarré, il se rattrape bien !

C’est pourquoi mes recherches se poursuivent, et en réalité, j’ai déjà trouvé une alternative… 🙂


 

Le réchaud à bois (à pyrolise).

Voici mon dernier achat de réchaud à bois.
Ces avantages :
Il présente une double paroi pour un rebrûlage des fumées.
Il ne consomme que peu de bois, presque moins que le premier, et laisse beaucoup moins de cendres.
Sa flamme est beaucoup canalisée et ne laisse échapper que peu d’escarbilles,
Et il est d’une meilleure stabilité.

Inconvénient :
Je n’en vois qu’un à ce jour :
Il n’est pas pliable.
Son petit volume lui permet de rentrer dans un petit sac qui peut être accroché à l’extérieur du sac à dos, de la même manière que certains randonneurs baladent leur gobelet, accroché à une sangle.

Voilà, content de ma dernière trouvaille e de vous l’avoir présentée !

A bientôt sur les sentiers !


 

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